2 mars 2016
PENSEES DU PASSE
J’ai eu eu la chance d’être embauché à l’époque, dans une association porteuse de valeur est remarquée par son militantisme. Force est de constater aujourd’hui que le libéralisme a pris le pas sur ce même valeur.
Le militantisme a donc disparu au profit d’une gestion (pas celle de mauvais père de famille) comparable en des points multiples à celle de l’économie de marché. Le travailleur social réduit à l’état de simple prestataire de services ne peut plus penser son travail, considéré comme un exécutant par la personne qu’il en face de lui, et qui elle possède la capacité de « savoir ». Regrettable et éloigné d’une réalité de terrain.
On avance désormais à grands coups de projets superposables, sans lien visible entre eux, mais qui constituent une vitrine aux yeux des « décideurs » qui font de l’’argent public une force qui ne leur appartient pas.
Pendant ce temps la base retient. Elle retient ce qui lui parait être essentiel, ses valeurs apprises au fil d’une expérience qui s’accroit aux côtés des moins favorisés de l‘existence. Le problème est qu’elle devient l’empêcheuse de tourner en rond aux yeux de ces mêmes « décideurs » pourtant dans la plupart des cas formés au soutien des équipes. Bien sûr ce n’est pas encore une généralité absolue, c’est pour moi en tous cas, une tendance qui s’installe. A tort et insidieusement.